Tu veux faire une randonnée à cheval au Kirghizistan et tu cherches un maximum d’informations pour préparer ton trek ?
Depuis la publication de mon guide sur le Kirghizistan, j’échange souvent avec mes lecteurs sur les treks équestres. Grâce à ces échanges, aux conseils de mes amis locaux et à mon expérience sur le terrain, j’ai rassemblé ici les meilleures recommandations pour que tu sois bien préparé.
Ce guide répond à toutes tes questions :
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Où trouver un cheval fiable ?
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Comment vérifier si ton cheval est en bonne santé ? Que faire s’il se blesse ?
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Quelles sont les bases de l’équitation pour un trek ?
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Comment se déroule une journée type à cheval en Kirghizie ?
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Quel matériel prendre pour ta randonnée ?
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À qui s’adresser pour organiser un trek en toute sérénité ?
Ici, tu trouveras toutes les réponses aux questions que mes amis, mes lecteurs et moi-même nous sommes posées avant notre premier voyage.
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Mes contacts de confiance pour une randonnée réussie
Pour partir sereinement, je te partage les contacts de Tatosh et Azamat, guides locaux expérimentés à qui j’ai déjà adressé des centaines de lecteurs depuis 2015 :
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Tatosh : spécialiste des treks touristiques, parfaits pour les cavaliers débutants.
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Azamat : expert des expéditions hors des sentiers battus, destinées aux cavaliers expérimentés et aux aventuriers.
Bonus : une aventure en autonomie
En bonus, découvre l’histoire de Florent, qui a choisi d’acheter son propre cheval pour explorer le Kirghizistan en totale autonomie.
Sommaire
- 1 Pourquoi voyager à Cheval ?
- 2 Pour qui ?
- 2.1 Dois-je savoir monter à cheval ?
- 2.2 Quelles sont les bases de l’équitation ?
- 2.3 Que vérifier avant de commencer ma randonnée ?
- 2.4 Comment vérifier que mon cheval n’est pas blessé ?
- 2.5 Que faire si mon cheval se blesse en route ?
- 2.6 Dois-je prendre un cheval de bât ?
- 2.7 Porter un casque d’équitation est-ce vraiment important ?
- 2.8 Dois-je être assuré ?
- 2.9 Quel est le tarif pour une randonnée à cheval ?
- 2.10 Quand faire une randonnée à cheval en Kirghizie ?
- 3 Où faire un trek à cheval au Kirghizistan ?
- 4 Quels treks conseilles-tu à des cavaliers expérimentés ?
- 5 Faut-il un guide et dans quels conditions se font les randonnées ?
- 5.1 Puis-je louer un cheval ?
- 5.2 Quelles sont les conditions pour louer Fidel, Tian ou Chai ?
- 5.3 Puis-je acheter un cheval ?
- 5.4 Comment est le logement ?
- 5.5 Comment fait-on pour se laver et aller aux toilettes ?
- 5.6 Quels types de vêtements dois-je emporter ?
- 5.7 Puis je recharger mes appareils électroniques ?
- 5.8 As-tu des guides à recommander ?
- 5.9 Quelle est la journée type lors d’une randonnée ?
- 6 Que dois-je emmener dans mon sac pour un trek à cheval ?
- 7 As- tu des retours d’expériences de personnes qui ont voyagé seul à cheval ?
- 7.1 Salut Florent, peux-tu te présenter ?
- 7.2 Pourquoi avoir choisi le Kirghizistan pour voyager en solo à cheval ?
- 7.3 Tu as déjà voyagé à cheval, en Mongolie, en quoi ce trip au Kirghizistan était différent ?
- 7.4 Quel niveau d’équitation faut-il avoir pour tenter cette aventure ?
- 7.5 Comment as tu fait pour acheter ton cheval et à quel prix l’as tu payé ?
- 7.6 Comment as-tu nourri, abreuvé et soigné Saphir ?
- 7.7 Comment t’assures-tu de la santé de ton cheval ?
- 7.8 A quoi ressemblait ta journée type ?
- 7.9 Quel itinéraire as tu suivi ? Comment as tu trouvé ton chemin ?
- 7.10 Le cheval a t il changé ton rapport aux locaux ?
- 7.11 Quels sont pour toi, les risques du voyage à cheval en solo ? Comment les éviter ?
- 7.12 Pour finir, Florent, peux-tu nous partager ton plus beau souvenir ?
- 8 Conclusion
Pourquoi voyager à Cheval ?
Le Kirghizistan est un pays de nomades, qui se déplacent à cheval à travers les montagnes, installant leurs camps de yourtes au gré des saisons. Le cheval fait partie intégrante de leur vie et de leur culture.
Lors de tes treks, tu rencontreras souvent de vrais nomades, cavaliers aguerris qui traversent ces montagnes.
Ton compagnon équin t’offrira une sensation unique de liberté.
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Tu pourras galoper au milieu d’une horde de chevaux en liberté.
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Le soir, une famille de nomades t’accueillera et t’apprendra à jouer de leur instrument traditionnel.
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Tu apprendras même à traire des juments, pour fabriquer leur fameux alcool fermenté.
Faire une randonnée à cheval est l’une des meilleures raisons de voyager au Kirghizistan.
Pour qui ?
Pour tous ceux qui en ont envie. J’ai croisé des cavaliers de tous âges et horizons.
Parmi mes rencontres les plus marquantes :
Une famille française avec trois enfants et leurs parents. Ils voyageaient avec :
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Un guide pour les accompagner.
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Quatre chevaux pour les cinq membres de la famille.
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Les plus jeunes (4 et 6 ans) montaient avec l’un de leurs parents, assis devant.
J’ai eu la chance de partager un bout de chemin avec eux après leurs quatre jours de randonnée.
Bien choisir ton groupe
Voici mon meilleur conseil :
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Partage ton trek avec des cavaliers de niveau équivalent pour éviter les écarts de rythme.
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Si les niveaux diffèrent trop, un deuxième guide permettra au groupe de se scinder facilement.
Dois-je savoir monter à cheval ?
Non, avant de commencer ta randonnée ton guide te donnera un cours d’équitation complet.
Quelles sont les bases de l’équitation ?
Pour faire simple, voici les principales règles:
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Ne passe jamais à l’arrière de ton cheval.
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Porte toujours une bombe pour ta sécurité.
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Utilise tes rênes pour diriger ton cheval.
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Pour avancer : mets des petits coups de talons en disant TCHU TCHU.
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Pour ralentir : tire sur les rênes en disant BRE BRE.
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Pour tourner : tourne tes rênes du côté souhaité.
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En montée : penche-toi en avant pour aider ta monture.
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En descente : penche-toi en arrière.
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Pour reculer : tire fermement sur les rênes.
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Chaussures hautes obligatoires : elles protègent des blessures avec les étriers.
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Appuie sur tes pieds et descends tes talons pour éviter de rester coincé dans les étriers.
Je t’ai également fait cette vidéo à Sary Chelek :
Je t’invite à lire cet article qui explique comment faire du cheval.
Contrairement à ce que certains pensent, une randonnée à cheval est assez physique. En fin de journée, attends-toi à être fatigué et courbaturé. Bien t’équiper t’évitera les frottements et les éventuelles douleurs aux fesses et aux cuisses.
Que vérifier avant de commencer ma randonnée ?
Avant de partir, assure-toi que ton cheval est en bonne santé. Certains voyageurs m’ont raconté leurs mésaventures avec des chevaux blessés.
Un cheval blessé ne devrait jamais être proposé aux voyageurs. Si un guide te propose un cheval blessé, refuse catégoriquement et exige un autre cheval.
C’est une règle simple à appliquer partout, quel que soit le pays ou le guide. Si personne n’accepte de monter un cheval blessé, les organisateurs finiront par ne proposer que des chevaux en bonne condition.
Comment vérifier que mon cheval n’est pas blessé ?
Avant de monter, vérifie l’état de ton cheval pour éviter toute mauvaise surprise. La partie la plus sensible est le passage de sangle, là où repose la selle. Regarde bien cet endroit pour t’assurer qu’il n’y a pas de plaies, d’irritations ou de gonflements.
Au Kirghizistan, les équipements ne sont pas toujours aux normes européennes. Il n’est pas rare de voir une sangle de selle fabriquée avec une ceinture de sécurité de voiture. Le matériel n’est pas toujours parfait, mais une simple protection en moumoute sur la sangle suffit à éviter bien des blessures.
Même chose pour le ferrage : un ferrage complet coûte 500 soms et dure environ un mois et demi. Un propriétaire qui loue régulièrement son cheval devrait toujours le faire ferrer correctement.
Si tu réserves avec Tatosh (mon amie qui organise des randonnées à Song Kul), sache qu’elle sensibilise déjà les fermiers sur ces points. Si on te présente un cheval blessé, refuse-le immédiatement et préviens-nous sans attendre.
Que faire si mon cheval se blesse en route ?
Même avec toutes les précautions, ton cheval peut se blesser en cours de route. Si tu remarques une boiterie, une coupure ou une irritation au niveau de la selle, voici quoi faire :
- Arrête-toi immédiatement pour examiner l’animal.
- Signale le problème à ton guide et insiste pour qu’il prenne la situation au sérieux.
- Si le cheval souffre, ne continue pas. Descends et marche à côté de lui.
- Demande un changement de cheval si c’est possible, surtout si tu es dans un trek organisé.
- Si tu es seul, trouve un endroit où ton cheval peut se reposer et évalue la gravité de la blessure avant de poursuivre.
S’il s’agit d’un guide recommandé sur le blog, informe-moi.
Dois-je prendre un cheval de bât ?
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Ça dépend du poids de tes affaires. Un cheval ne doit pas porter plus de 25 à 30 % de son poids. Si ta charge dépasse cette limite, un cheval de bât est indispensable.
Quand peut-on s’en passer ?
Pour un trek court et léger (ex : Song Kul), pas besoin de cheval de bât.
- C’est une boucle : tu dors en yourte et les repas sont préparés par les nomades.
- Tes affaires restent au village de départ, tu les récupères au retour.
- Tu voyages léger, donc un seul cheval suffit.
Quand faut-il en prévoir un ?
Pour un trek long et en autonomie, un cheval de bât est nécessaire.
- Si tu transportes ta nourriture et ton matériel de camping, un seul cheval sera surchargé.
- Un cheval supplémentaire permet d’alléger ta monture principale et d’assurer un trek plus confortable.
Porter un casque d’équitation est-ce vraiment important ?
Oui, l’équitation est un sport à risque, même en loisir. Une chute peut arriver à tout moment. Mieux vaut que ce soit ton casque qui encaisse l’impact, pas ta tête.
En pleine montagne, loin des hôpitaux, un accident peut vite devenir un vrai problème.
Depuis 2019, les guides que je recommande à Song Kul fournissent des casques d’équitation Décathlon, apportés de France par des lecteurs du blog et moi-même (merci à eux !).
En 2021, j’ai échangé avec l’ambassadeur de France à Bichkek sur ce sujet.
Dois-je être assuré ?
Oui, et ne prends pas ça à la légère. Comme pour tout voyage, avoir une assurance est indispensable. L’équitation reste une activité à risque, et un accident peut vite transformer ton aventure en galère.
Voyager sans assurance, c’est stupide. En cas de pépin, les frais médicaux et d’évacuation peuvent atteindre des sommes astronomiques. Ne prends pas ce risque.
Quel est le tarif pour une randonnée à cheval ?
Le prix d’une randonnée à cheval dépend de plusieurs facteurs. Plus ton groupe est grand, plus le prix diminue, car vous partagez les frais du guide et de la logistique.
- Un guide anglophone coûte un peu plus cher, un guide francophone beaucoup plus.
Pour les randonnées longues, les tarifs sont à négocier en fonction de la taille du groupe et des besoins logistiques.
Pourquoi certains treks coûtent plus cher ?
Durée et expérience du guide
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- Plus le trek est long, plus il demande un guide expérimenté, ce qui augmente le prix.
Logistique plus lourde
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- Matériel de camping pour les nuits hors des camps de yourtes.
- Matériel de cuisine, également loué.
Transport du matériel et intendance
Selon la taille du groupe, il faut :
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- Un ou plusieurs chevaux de bât pour porter l’équipement.
- Un ou plusieurs palefreniers pour gérer les chevaux et le montage/démontage des camps.
- Un cuisinier pour préparer les repas et gérer les vivres.
Les alternatives avec un 4×4
Certaines agences proposent qu’un 4×4 rejoigne le camp chaque soir avec les bagages et le cuisinier.
Inconvénients : c’est ni écologique, ni économique, et ça casse l’esprit d’une vraie aventure à cheval.
Quand faire une randonnée à cheval en Kirghizie ?
Si tu veux randonner à cheval dans les meilleures conditions, vise la période de mai à septembre.
- Juillet et août sont les plus chauds, mais aussi les plus fréquentés. Rassure-toi, même en été, l’affluence reste raisonnable.
- À Song Kul, tu peux randonner toute l’année, mais l’hiver est rude : entre -10°C et -20°C. Les yourtes restent installées pour accueillir les voyageurs, mais mieux vaut être bien équipé pour affronter le froid.
Où faire un trek à cheval au Kirghizistan ?
Le Kirghizistan t’offre de nombreux spots incroyables pour une randonnée à cheval.
Les destinations les plus populaires :
Ce sont les plus accessibles et offrent les treks les plus abordables :
- Song Kul: Le lac le plus célèbre du pays, perché à 3013 m d’altitude, est entouré de montagnes. Plusieurs itinéraires permettent d’y accéder, de 1 à 4 jours de trek. Des yourtes sont disponibles tout au long du chemin pour t’accueillir.
- Issy Kul: Deuxième plus grand lac alpin du monde après le Titicaca, ce lac salé situé à 1600 m d’altitude regroupe de nombreuses agences proposant des treks à un prix raisonnable.
D’autres lieux pour des randonnées équestres exceptionnelles :
- La réserve nationale de Sary Chelek
- Un cadre idyllique avec des lacs entourés de forêts de noyers et de conifères.
- Alay (sud du pays) : Un tout autre panorama avec glaciers, montagnes rocheuses et gorges couvertes de pins. Au loin, tu apercevras le mont Lénine (7134 m).
- Région de Karakol : Accès à la chaîne de montagnes Terskey Ala-Too (jusqu’à 5100 m d’altitude). Pour les cavaliers expérimentés, possibilité de franchir des cols à plus de 3800 m.
- Chong Kemin (au nord d’Issyk Kul) : Un terrain parfait pour galoper à travers des forêts de pins et de vastes pâturages.
- Arslanbob : La plus grande forêt de noyers au monde, offrant des paysages spectaculaires. Ici, pas de yourtes, car les nomades se sont sédentarisés et vivent dans des huttes.
Pour une aventure plus longue
Si tu as le temps et le budget, tu peux combiner plusieurs de ces régions pour faire des randonnées plus longues.
Quels treks conseilles-tu à des cavaliers expérimentés ?
Mon pote Azamat propose plusieurs treks hors des sentiers battus, parfaits si tu es un cavalier aguerri en quête d’aventure.
Mes deux favoris se situent dans des régions spectaculaires :
- Région de Toktogul : Un trek au rythme soutenu et plus aventureux, idéal si tu aimes l’endurance et les terrains techniques.
- Montagnes du Tien Shan : Un itinéraire plus accessible, offrant un rythme équilibré et des panoramas grandioses.
Trek dans la région de Toktogul .
Ce trek, c’est mon préféré. Je l’ai fait en 2021 avec mes potes Basile et Loïc. C’est une aventure unique. Tu ne croiseras sans doute aucun autre voyageur. Les journées à cheval durent entre 5 et 8 heures, et les nuits se passent sous tente ou chez l’habitant. Ce trek est aussi intense que magnifique. Tu vas découvrir des paysages d’une diversité incroyable, vivre une immersion totale dans la culture des cavaliers kirghizes et profiter de l’expérience de guides locaux passionnés. Nurlan, le garde champêtre local, guide cette expédition. Il connaît ces montagnes comme sa poche. Aujourd’hui, c’est devenu un ami, et chaque année, je passe le voir, lui et sa famille. Si tu rêves d’un grand trek à cheval, au cœur de paysages spectaculaires, celui-ci est fait pour toi. Direction les montagnes du Tien Shan, non loin du lac Issyk Kul, pour une aventure inoubliable. Tu passeras 5 à 7 heures par jour à cheval, avec des nuits sous tente et une dernière étape dans un camp de yourtes au bord du lac Issyk Kul. Chaque année, plusieurs voyageurs suivent cet itinéraire et reviennent enthousiastes. Oui, un guide est indispensable. Un cheval, ce n’est pas juste un moyen de transport, c’est un être vivant qui a besoin de soins, de nourriture et de repos. Les guides connaissent parfaitement leurs chevaux et savent anticiper leurs besoins. Les Kirghizes ont une technique bien à eux : la nuit, ils laissent les chevaux en semi-liberté, simplement attachés par les antérieurs, pour qu’ils puissent brouter et s’abreuver. J’ai voulu tenter l’expérience seul. J’ai loué un cheval à un paysan et je suis parti sans guide. Je suis un bon cavalier, mais je n’étais pas totalement serein. Rien que pour faire une pause en pleine nature, je me demandais si mon cheval allait en profiter pour se sauver… et si j’allais devoir le chercher seul dans cette immense montagne. Oui, et c’est une super opportunité si tu veux partir en autonomie avec ta monture ! Depuis 2022, Hélène propose la location de 3 chevaux kirghizes spécialement sélectionnés pour des cavaliers qui veulent vivre l’expérience d’un trek en totale liberté. Hélène, c’est une vraie passionnée. Elle élève des chevaux au Kirghizistan depuis plus de 20 ans. Elle a acheté Fidel, Chai et Thian à Ashley et Quentin, deux aventuriers qui ont parcouru 1600 km à cheval à travers le pays en 2021. Ces chevaux sont expérimentés et bien dressés. Ce sont des hongres, ce qui est très rare en Kirghizie et te permet de traverser des troupeaux sans stress. Vous avez été nombreux à me poser la question : peut-on louer un cheval ? Après de longues discussions avec Hélène, elle a mis en place un concept unique et intelligent, parfaitement aligné avec nos valeurs. Louer un cheval chez Hélène, c’est partir en autonomie tout en bénéficiant de : Pour partir avec l’un de ses chevaux, Hélène te demandera : Les tarifs incluent le cheval, son équipement et une formation pour un départ en toute sécurité : Tu peux la joindre par mail à helene.kirghizie@gmail.com Oui, c’est possible, mais mieux vaut savoir dans quoi tu t’engages. Si tu veux acheter un cheval, rends-toi au marché aux Animaux de Karakol ou de Tokmok, tous les dimanches matin. C’est une expérience unique : chevaux, vaches, moutons… tout se négocie dans une ambiance authentique. Un cheval se négocie entre 1 000 $ et 1 500 $, mais le prix ne fait pas tout. Es-tu sûr de pouvoir en prendre soin ? Un cheval, c’est bien plus qu’un simple moyen de transport. Il faudra le nourrir, le soigner, l’abreuver… et veiller à ce qu’il soit en bonne santé. Les yourtes sont grandes et spacieuses. La plupart du temps, les familles qui t’accueillent disposent d’une yourte pour les voyageurs et d’une autre pour eux-mêmes. À l’intérieur, tu trouveras des matelas simples et des couvertures bien chaudes. Tous les voyageurs dorment dans la même yourte, ce qui permet de garder la chaleur pendant les nuits fraîches des montagnes kirghizes. En dehors des camps de yourtes, débrouille-toi comme tu peux. Dans les camps, les toilettes sont rudimentaires : une simple cabane un peu à l’écart, avec un trou creusé dans le sol. Pas de confort, mais ça fait le job. Côté douche, certains camps proposent une cabine avec une réserve d’eau froide. Sinon, il te reste l’option rivière glacée… mais il faut être motivé. Soyons honnêtes, la plupart des voyageurs se contentent de changer de vêtements…et attendent patiemment le retour en ville pour une bonne douche. En été, il fait très chaud en journée, mais les nuits sont glaciales. Prends des vêtements chauds et couvrants pour ne pas souffrir du froid une fois le soleil couché. Le temps change vite, alors prends un vêtement de pluie pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, assure-toi que tes vêtements soient adaptés à l’équitation pour éviter les frottements et douleurs inutiles. Porte des chaussures montantes ou des bottes pour protéger tes chevilles des étriers et éviter les blessures. Oui, à condition d’avoir une batterie externe. Les camps de yourtes n’ont pas d’électricité, à part parfois une petite batterie solaire. Elle permet aux nomades d’alimenter une ampoule ou un téléphone satellite, mais impossible d’y brancher tes appareils. Gère bien ton autonomie et utilise tes appareils avec parcimonie, pour éviter de tomber en rade. Oui, et si tu veux partir serein, j’ai deux amis guides à te recommander. Ils sont expérimentés, passionnés par leur pays et par les chevaux, et je leur fais entièrement confiance. Depuis 2015, j’ai envoyé des centaines de lecteurs vers eux, et tous en sont revenus ravis. Tatosh est une amie kirghize que je connais depuis la création du blog. Chaque année, je lui adresse des voyageurs, et elle ne m’a jamais déçu. Je te recommande Tatosh, pour organiser ta fabuleuse randonnée au Lac Song Kul. Azamat, c’est un très bon ami, et à chaque voyage, je loge chez lui. En 2021, j’ai même eu la chance de l’accueillir en France pour lui faire découvrir Paris et Fontainebleau, son premier voyage hors du Kirghizistan. Azamat Nous ne sommes pas les seuls : chaque année, des lecteurs du blog partent avec lui… et ils reviennent tous conquis ! Azamat est le guide idéal pour t’organiser une randonnée à cheval sur mesure. Durant un trek à cheval, tu ne montes pas toute la journée. Les étapes durent entre 3 et 6 heures selon les jours. La plupart du temps tu es au pas. Un cheval est incapable de galoper 3 heures d’affilée. Ta journée commence tôt, avec un bon petit-déjeuner dans la yourte ou en pleine nature, face au lever du soleil sur les montagnes désertes. Une fois le ventre bien rempli, tu aides ton guide à préparer les chevaux, et c’est parti pour l’aventure. Selon l’itinéraire, tu peux : À ton arrivée, une famille d’éleveurs kirghizes (5 à 10 personnes) t’accueille. Leur activité principale, c’est l’élevage, mais ils reçoivent aussi des voyageurs. Le camp, c’est un peu comme un séjour à la ferme en France, sauf que tes hôtes parlent rarement anglais. Pendant que les chevaux se reposent, tu peux : Le dîner se prend dans une yourte, autour d’une table basse, avec des plats traditionnels. Tu manges assis par terre, à la kirghize. Ensuite, on t’attribue une yourte pour la nuit, que tu partages avec ton groupe. Les fermiers te fournissent des couvertures chaudes pour une nuit confortable. La nuit tombe vite, et même si tu es fatigué, prends le temps d’admirer le ciel. Loin de toute pollution lumineuse, le spectacle est incroyable. Probablement l’un des plus beaux ciels étoilés que tu verras. Va aux toilettes avant de te coucher. Il fait un froid de canard la nuit, et tu n’auras pas envie de sortir de la yourte. Après une bonne nuit de sommeil, tu repartiras à cheval, prêt pour une nouvelle journée d’aventure. Au Kirghizistan, même en plein été, les montagnes peuvent te réserver des surprises. Le temps change rapidement, et tu risques de passer par les 4 saisons en une journée. Alors, emporte des vêtements pour chaud, froid et pluie. Lorsque tu choisis tes vêtements, pense à leur adéquation avec l’équitation. L’objectif : éviter les frottements et les douleurs. Pour t’équiper comme un véritable Kirghize, rends-toi au bazar de Bishkek. Achète des chaps de Kok Boru (600 soms) et une cape de pluie (500 soms) auprès de cette marchande. Pour t’aider à la trouver, en plus de sa photo, je te laisse ses coordonnées GPS. Elle ne me connait pas, mais n’hésite pas à la saluer de ma part ! Les ruisseaux de montagne sont souvent contaminés par des déjections animales. Purifie l’eau avant de la boire. La bombe d’équitation : Oui, Florent, membre du groupe voyager au Kirghizistan, est l’un des aventuriers que j’ai rencontrés lors de la préparation de son aventure kirghize : la traversée du pays en solo à cheval. Florent est un aventurier expérimenté. Voici quelques-unes de ses réalisations : Florent partage ses voyages en réalisant des films de ses péripéties, diffusés à la télévision. Il est actuellement en train de préparer une nouvelle aventure, encore plus extrême ! Nous avons échangé à différentes étapes de son périple : avant, pendant et après son voyage. C’est ainsi qu’est née l’idée de cette interview, dans laquelle il nous raconte son aventure à cheval. Salut ! Il y a 4 mois, je venais de rentrer d’un long voyage de 2 ans. À ce moment-là, je travaillais déjà sur ma prochaine aventure, qui devrait durer 4 ans. Elle inclut de nombreuses ascensions en très haute altitude ainsi que la traversée de pays à cheval. Un de mes amis cherchait un partenaire pour partir à l’assaut du Pic Lénine, un sommet culminant à 7 138m. J’étais donc à la recherche d’un endroit où je pourrais combiner un long trip à cheval avec une ascension en haute altitude. Le Kirghizistan s’est révélé être le terrain idéal pour combiner ces deux disciplines. En Mongolie, j’ai commencé par traverser le désert de Gobi avec un chameau (j’en avais acheté deux, mais j’ai perdu le premier dès le 2e jour…). C’était ma première expérience de voyage avec des animaux, et je peux te dire que j’ai été servi ! Il n’est pas rare de marcher plusieurs jours sans croiser âme qui vive. L’horizon est plat comme un océan, et on est vraiment loin des paysages montagneux du Kirghizistan. Après un mois de traversée, je suis allé dans la vallée d’Oregon, où j’y ai acheté deux chevaux. L’objectif était de m’enfoncer dans les montagnes pour passer l’hiver en autonomie totale pendant 5 mois. J’avais donc besoin de deux chevaux pour cette aventure. La grosse différence ici, c’est que ce voyage était plus une retraite philosophique. Après 2 ans de voyage, je voulais vraiment me retirer et rester dans mon tipi au bord d’un lac pendant l’hiver, avec des températures extrêmes allant de -30 à -40°C. En Mongolie, je n’avais aucune expérience en équitation. La plus grande difficulté, selon moi, est surtout mentale, surtout lorsque tu voyages seul. C’est vraiment un défi à surmonter. Ensuite, il est préférable de lire plusieurs livres sur le sujet avant de partir. Cela te permettra d’apprendre quelques petits trucs utiles. Monter un cheval n’est pas compliqué en soi. Cependant, il faut bien comprendre qu’un voyage avec des animaux est totalement différent de tout autre type de voyage. Il y a des contraintes à prendre en compte, ainsi qu’une grande responsabilité envers ton cheval. Quoi qu’il arrive, il doit passer en premier. Il faut accepter cela avant même le départ, car cela impacte énormément ton voyage. En Mongolie, j’ai directement acheté mes chameaux et chevaux. Il n’y a pas vraiment de marché d’animaux comme au Kirghizistan. L’achat se fait directement chez les nomades. Au Kirghizistan, j’ai acheté Saphir avec l’aide d’un local (je lui avais donné un petit billet en remerciement). Non seulement cela m’a permis d’acheter le cheval au prix réel, mais en plus, pour quelqu’un comme moi, qui n’a pas une grande expérience dans ce domaine, cela m’a permis d’acquérir un cheval de bonne qualité. Le prix du cheval était de 67 000 sum. Il faut aussi compter environ 4 000 sum supplémentaires pour le matériel nécessaire. À la fin de mon périple, j’ai revendu Saphir pour 58 000 sum. Contrairement au désert de Gobi, où il est impossible de traverser à cheval, l’accès à l’eau au Kirghizistan n’était pas un problème. Je trouvais régulièrement sur la route une source ou une rivière pour abreuver Saphir. Pour la nourriture, c’était un peu plus compliqué. Là où il lui fallait quelques minutes pour se ravitailler en eau, il lui fallait en moyenne 12 heures de broutage par jour pour se nourrir. Il fallait donc faire attention aux endroits où je m’arrêtais. Pour simplifier, je l’attachais avec une corde de 15 mètres et un piolet. Il avait ainsi largement l’espace nécessaire pour brouter toute la nuit. En haute altitude ou dans des zones arides, l’herbe n’était pas abondante. Saphir a donc perdu pas mal de poids en un mois. Pour les soins, tout passait par l’observation. Après quelques jours, tu te rends vite compte si ton cheval est fatigué ou stressé par telle ou telle situation, et tu dois t’adapter en conséquence. Il m’arrivait aussi de demander aux locaux si, selon eux, Saphir était en bonne santé. Mais, de manière générale, nous n’avons rencontré aucun problème important. Encore une fois, mon expérience de cavalier est limitée, et je ne me considère pas légitime pour conseiller des personnes sur ce sujet. Cependant, en toute logique, il faut faire un petit tour du cheval pour vérifier si tout est normal avant de partir. C’est en marchant que tu distingues si ton cheval est dans un bon jour ou pas. Tu vois vite si tout va bien ou si quelque chose ne va pas. Les locaux sont très curieux, surtout si tu as un cheval. Ils viennent souvent le regarder et, parfois, te proposent même de l’acheter. Du coup, ils n’hésitent pas à te signaler si ils repèrent un petit souci avec ton cheval. Dans les montagnes du Kirghizistan, tout le monde possède un cheval, et tout le monde se considère un peu comme vétérinaire. Comme dans toute aventure en plein air, tes journées sont rythmées par le soleil. Le midi, le plus important est de trouver un endroit avec de l’herbe de qualité pour Saphir, afin qu’il puisse manger pendant 1 ou 2 heures. En moyenne, nous marchions 8 heures par jour. Le soir, il fallait trouver un endroit idéal pour Saphir. La qualité de l’emplacement pour la tente était secondaire. En temps normal, la nuit représente jusqu’à 50% du temps où les chevaux mangent. Mais pour Saphir, c’était plutôt 80%, car il marchait toute la journée. Il était donc hors de question de s’arrêter dans un endroit totalement dépourvu d’herbe. Les journées étaient donc rythmées par la marche et la recherche d’endroits sympas où mon cheval pourrait se reposer et manger. Nous nous offrions une journée de repos environ tous les 6 jours. J’ai acheté Saphir au marché des animaux à Ozgon. Ensuite, une personne nous a conduits jusqu’à Kara Kulja en camionnette (je ne voulais pas partir depuis Ozgon avec le stress de marcher dans une zone urbaine). Mon premier objectif était le lac Chatyr Kul, mais je n’étais pas sûr de pouvoir passer le col Shilbili Ashuu. Une partie des locaux me disait que c’était impossible, l’autre le contraire… Après 4 jours de marche, il n’y avait plus aucune trace et la situation devenait trop dangereuse. Finalement, Saphir a cessé d’avancer. Nous avons dû effectuer un détour de 5 jours pour passer par le col Chaar-Tash Ashuu, plus au nord. Cette partie du trek était vraiment cool, car les gens n’avaient pas l’habitude de voir des touristes. J’étais le premier à cheval qu’ils rencontraient ! Du coup, j’ai été régulièrement invité à prendre le thé, à manger, ou à passer la nuit dans les tentes ou yourtes des bergers. Au lieu du lac Chatyr Kul, je me suis donc orienté vers le lac Son Kul, plus au nord, puis vers Narin. De là, nous avons marché jusqu’au col Tong Ashuu, culminant à plus de 4 000 mètres, pour rejoindre le lac Issyk-Kul. Ensuite, nous avons longé le lac jusqu’à Tosor (Saphir était assez fatigué). Nous nous sommes arrêtés à 3 jours de Karakol. La première partie du trek n’était pas référencée sur Maps.me (que j’utilise dans tous mes voyages), j’ai donc utilisé des cartes et l’aide des locaux. À partir du lac Son Kul, la zone devient plus fréquentée par les touristes, et tous les treks sont référencés sur Maps.me et sur les cartes papier. J’ai été assez surpris lorsque les locaux me disaient qu’ils n’avaient jamais vu, ou très rarement, des touristes voyager seul à cheval. Du coup, ils étaient vraiment curieux. Ils voulaient savoir d’où je venais, où j’allais, et se montraient très intéressés. Les gens sont très liés à leurs chevaux, c’est pourquoi ils respectaient vraiment le fait que je traverse leur pays, seul à cheval. Ils voulaient absolument m’inviter à prendre le thé, à manger et même à rester chez eux pour la nuit. Beaucoup de personnes étaient aussi intéressées par Saphir. C’était un magnifique cheval, et les gens venaient le voir pour essayer de me l’acheter. Cela permettait de créer facilement des liens. Définitivement, si tu veux rencontrer les locaux sans ce rapport qu’ils peuvent entretenir avec les touristes (souvent lié à l’argent), voyage seul à cheval. À coup sûr, tu te feras de nombreux amis. Le principal risque est la chute. On ne peut pas l’éviter, mais on peut en réduire les conséquences. C’est pourquoi j’ai toujours avec moi, dans un petit sac à dos (et non sur le cheval), un téléphone satellite et de quoi survivre pendant 48 heures. Les premiers jours, je prends également le temps d’apprendre à connaître mon cheval : comment se comporte-t-il face à une voiture, un chien, ou d’autres animaux. C’est important de comprendre son cheval pour mieux gérer les situations. Il est aussi essentiel de commencer dans une zone peu dense, pour réduire au maximum le stress que l’on peut rencontrer dans les zones habitées. Hormis cela, il n’y a pas tellement d’autres risques majeurs, mais il faut accepter les aléas d’un long voyage à cheval. Par exemple, j’ai changé plusieurs fois mon trajet. Une fois, j’ai dû faire un détour de 5 jours car il m’était impossible de passer un col avec mon cheval. À la fin, j’ai décidé d’arrêter la marche 3 jours avant Karakol, car je sentais que Saphir était épuisé. La beauté d’un tel voyage réside dans sa globalité et ne peut se réduire à quelques moments ou lieux instagrammables. Traverser un pays à cheval est loin d’être un voyage paisible. Tu dois régulièrement marcher plusieurs jours pour atteindre un lieu spécifique, passer des cols sous la pluie, te priver de nourriture, sans compter les difficultés, risques et responsabilités inhérents aux voyages à cheval. C’est une fois que tu as dépassé la douleur, la fatigue, et le doute que tu commences vraiment à apprécier la beauté d’une telle aventure. Les rencontres deviennent alors magnifiées par leur authenticité, et les montagnes, prairies, lacs te dévoilent, dans toute leur grandeur, leurs véritables beautés… Merci Florent, pour cet échange passionnant. J’ai mon programme pour mon prochain voyage au Kirghizistan. Je te souhaite bonne continuation dans tes projets et j’attends avec impatience leurs sorties en vidéo. Si tu souhaites avoir plus d’informations sur comment voyager en Kirghizie, je t’invite à lire mon guide complet pour préparer ton voyage au Kirghizistan. Je te souhaite de belles randonnées. N’hésite pas à poser tes questions ou partager tes informations en commentaire. De même, si tu as vécu une aventure similaire à Florent, laisse nous ton témoignage. Merci à toi. Comment se déroule ce trek jour après jour ?
Départ à Ozgorush (Jour 1)
Cap vers le lac Karasuu (Jour 2)
En route pour le lac Kapka (Jour 3)
Passage du col Belmonchok (Jour 4)
Descente vers Kizil Unkur (Jour 5)
Dernière étape à Arslanbob (Jour 6)
Azamat parle français, n’hésite pas à lui écrire pour organiser ton trek. Il est aussi joignable via azamatguide@gmail.com
Trek dans les montagnes du Tien Shan.
Pourquoi choisir ce trek ?
Départ à Chon Kizil Suu (Jour 1)
Cap vers la vallée de Kara Takya (Jour 2)
Passage du col de Jumatay (Jour 3)
Vallée de Juuku (Jour 4)
Journée de repos bien méritée (Jour 5)
Col de Juuku et campement d’altitude (Jour 6)
Traversée de la haute montagne Ara Bel (Jour 7)
Exploration libre à Maytor (Jour 8)
Dernière étape au lac Issyk Kul (Jour 9)
Faut-il un guide et dans quels conditions se font les randonnées ?
Le matin, ils partent les récupérer. Ça paraît simple, mais ça demande une vraie connaissance des montagnes et des chevaux. Tu ne t’improvises pas cavalier nomade du jour au lendemain.Puis-je louer un cheval ?
Sa priorité ? Ta sécurité et le bien-être du cheval.
Pourquoi louer les chevaux d’Hélène ?
Avec Hélène, c’est hors de question. Elle leur offre une longue et belle vie.Quelles sont les conditions pour louer Fidel, Tian ou Chai ?
Ce que tu dois fournir
Combien ça coûte ?
Puis-je acheter un cheval ?
Comment est le logement ?
Comment fait-on pour se laver et aller aux toilettes ?
Quels types de vêtements dois-je emporter ?
Puis je recharger mes appareils électroniques ?
As-tu des guides à recommander ?
Quelle est la journée type lors d’une randonnée ?
Le matin : départ en douceur
Le midi : pause et détente
L’après-midi : immersion dans la vie locale
Le soir : repas et ciel étoilé
Dernier conseil avant de dormir…
Que dois-je emmener dans mon sac pour un trek à cheval ?
Prépare-toi à toutes les saisons
L’importance des vêtements adaptés à l’équitation
Astuce : Privilégie des chaussures montantes ou des bottes pour protéger tes chevilles des étriers.L’équipement local : achète le au bazar de Bishkek
Loïc, Basile et moi avons été hyper satisfaits de ces achats pendant notre trek en juillet 2021 !
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Voir sur amazonAs- tu des retours d’expériences de personnes qui ont voyagé seul à cheval ?
Un aventurier expérimenté
Son parcours en vidéo
Notre échange
Salut Florent, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Florent, j’ai 33 ans et je parcours le monde depuis 3 ans avec ma caméra.
Je réalise des films axés sur l’aventure et la découverte des cultures à travers le monde. Mon approche du voyage est extrême :
Pourquoi avoir choisi le Kirghizistan pour voyager en solo à cheval ?
Tu as déjà voyagé à cheval, en Mongolie, en quoi ce trip au Kirghizistan était différent ?
Quel niveau d’équitation faut-il avoir pour tenter cette aventure ?
Comment as tu fait pour acheter ton cheval et à quel prix l’as tu payé ?
Comment as-tu nourri, abreuvé et soigné Saphir ?
Comment t’assures-tu de la santé de ton cheval ?
A quoi ressemblait ta journée type ?
Quel itinéraire as tu suivi ? Comment as tu trouvé ton chemin ?
Le cheval a t il changé ton rapport aux locaux ?
Quels sont pour toi, les risques du voyage à cheval en solo ? Comment les éviter ?
Pour finir, Florent, peux-tu nous partager ton plus beau souvenir ?
Conclusion
Tu peux retrouver Florent sur son instagram.
Si tu veux discuter avec d’anciens voyageurs et/ou trouver des compagnons de randonnées, j’ai crée, en 2018, un groupe facebook voyager au Kirghizistan, n’hésite pas à le rejoindre et à participer.
Bonjour, Georges, Est il possible de te joindre sur WhatsApp, WhatsApp, Facebook ou Instagram, pour avoir plus d’informations sur le contact à cheval au Kirghizistan
Bonjour merci à vous deux pour le partage de vos expériences et le temps de raconter votre récit.
Auriez-vous des adresses pour se fournir en
Matériel de camping: sac de couchage et tente s’il vous plaît?
Merci pour l’aide
Morgane